Laisser le soleil intérieur
Se lever sur nos profondeurs
Pour enraciner l’Etre
Dans les terres de l’indicible absolu.
Les contraires vibrent en cœur
Entre les murs du labyrinthe,
Il se subliment dans l’âtre
Chaleureux de nos visions.
Sur les chemins de ronde
De nos citadelles absurdes,
Les aveugles emprisonnent nos perceptions
De leurs vaines défenses sans protection.
Depuis les cimes de ses profondeurs,
Le voyant sait voir l’aveugle,
Parfois même entrevoir son chemin,
Solitaire et en lien avec chacun.
Oracles de nos imaginaires
Elancent de nouvelles histoires,
De nouveaux mythes en nos sphères.
Le renouveau chanté en plein hiver.
Tremblements électriques
Des futurs qui s’entrechoquent
A la croisée des présents
Qui composent hors du temps.
Laisser le soleil intérieur
Se lever sur nos profondeurs
Pour enraciner l’Etre
Dans les terres de l’indicible absolu.
Danser, danser à chaque pas
Sur la musique des miracles,
Quotidiens, permanents,
Empruntes subtiles de l’Eternel.
Les mots sont incomplets
Pour panser nos blessures.
Si fragiles en leurs vérités,
Ils prétendent offrir une armure
A l’âme qu’ils enchaînent.
A la lumière du soleil intérieur,
Au service du Verbe mûr,
Ils essaiment des fleurs de Vérité
Et parfument de printemps les futurs
De l’âme qu’ils enchantent.
ML(2014)