La mort au bout du chemin.
La peur s’efface des cœurs sereins.
La vie est le tunnel
Dont il faut s’extraire pour exister.
La lumière des origines
Transfigure les ombres
Et donne sens à nos mimes.
La vie est la graine
Offerte à la conscience pour germer.
Fleurir avec légèreté
A travers les tempêtes de l’été.
Plier, intégrer, sans se briser…
La mort au bout du chemin.
La survie illusoire…
Et pourtant la conscience
D’appartenir à l’Odyssée.
Responsable des lendemains,
Prendre le monde à deux mains
Pour en laisser couler le substrat,
L’humus des futurs hypothétiques.
Laisser pousser les voix prophétiques,
La voix de la Nature en détresse
Et la mort qui s’amuse de notre paresse.
ML (2019)