Les Chemins de sa Voie

Lumières qui s’enchaînent

Sur les chemins du retour.

Lumières qui parrainent

Nos sentiers de secours.

Toutes les directions,

Choix des destinées ;

Toutes les visions

Embrassent la Vérité.

Unique courant

Emporte les multiples histoires ;

Unique aimant

Nous entraîne à la victoire.

Quelle victoire ?

Il n’existe que des étapes.

Apprentissage continu,

Magie du vécu…

 

Expérience qui gagne en profondeur,

Clémence qui efface nos frayeurs,

Trace nos destinées,

Se réfère à la Vérité.

Vérité d’une espèce qui tâtonne,

Vérités de ces silences qui chantonnent,

Vérité qui brûle les sciences monotones.

Vérité, quel mot ! Jamais ne serai dévot !

L’Etre est supérieur à l’avoir et au savoir.

 

Histoires, histoires,

Pour s’extraire du cauchemar ;

Miroirs, miroirs,

Qui partagent les savoirs.

En chaque chose, chaque Etre,

Nos expériences reflétées

A l’aube de nos étés.

Présence sincère, véritable et véridique,

Vibrant au plus profonds de nos tripes.

La source nous invite à l’acuité,

La présence nous invite à la piété,

A la vérité d’un songe que l’on se propose.

Un songe que l’on étend dans nos proses

Et qui résonne du fond de nos cellules

Aux confins les plus profonds de l’univers.

 

Segment, fragment, Je suis,

Mais je réfère au Tout.

Segment, fragment, Je vis,

Mais je résonne avec le Tout.

La véritable résonance,

Vérité sans apparence

Qui s’exprime par essence

Et guide de Sa présence.

 

Pas de mots pour le miracle,

Nos cellules n’ont pas besoin d’oracles.

Mensonges quotidiens d’une Humanité confuse,

Déséquilibrée ; l’Occident manque de gaieté.

Individuation qui porte la Vérité

Sauvages divisions sur le fil de l’épée.

Vérité de la Vie qui est, transcende,

Intègre et dépasse,

Sublime toutes les impasses.

Pas d’impasse dans le Réel,

La magie nous donne ses ailes.

Shamans du quotidien,

Qui s’accrochent à leurs refrains.

Chanson de la Vie pousse au Réel,

A dépasser les impasses factuelles.

Réelles illusions des habitudes

Succombent à l’énergie de nos études.

 

Soleil brûlant des devenirs,

Soleil clamant nos avenirs.

Vivre en dehors des préjugés,

Des préfabriqués de l’inconscience ;

En phase avec nos Vérités :

Celles dictées par l’Ame,

Inspirées par la trame.

C ‘est notre devoir d’Hommes,

Notre devoir de comprendre

La Grâce offerte,

La Grâce d’Etre.

Pas de règles, pas de lois,

Liberté première,

Vérités lacunaires.

La Grâce offerte,

La Grâce d’Etre,

Le choix d’écouter

Ce qui est là ;

La Grâce de vivre

Ce qui est là ;

La Grâce d’échapper

Au trépas ;

Ne jamais s’arrêter

Sur les chemins de sa Voie.

Le Réveil des Géants

Voila le lien vers mon nouveau livre, Le Réveil des Géants, il s’agit d’une longue fable poétique. Des extraits sont dispo en ligne, et le pdf est dispo gratuitement sur demande…

 

La Promesse des Géants

« De ce souffle de conscience
Déposé dans vos cœurs,
Chantera la présence
Qui transcende les erreurs.

Nous déposons ce conte dans le vent,
Qui berce les enfants.
Nous gravons ce conte dans la Matière,
Qui soutient les univers.

Allez votre Histoire et gardez la mémoire,
Déployez vos vies, votre autonomie,
Et rejoignez le souffle.
Celui de l’origine, du Néant qui s’affine,
De la source créatrice qui offre.

De ce souffle d’Amour,
Déposé dans vos âmes,
Saura le temps venu
Se ranimer la flamme. »

Le Chant des Papillons

La grâce est un don actif pour le receveur,

Don qui réclame l’attention et l’innocence sans candeur,

La candeur sans innocence peut-être.

La grâce est un état, un chemin, une école, une présence.

De l’expérience se stimule la reconnaissance

De la source qui offre.

Elle offre d’abord la vie,

Puis son absence ou sa présence…

Libre-arbitre de la science immanente,

Libre-arbitre de la conscience apprenante.

L’assurance folle de l’inconnu :

L’inexprimable se dessine et l’indicible s’exprime.

Alors merci, et allons-y !

 

De quel gouffre faut-il donc se relever ?

Depuis quel abîme s’élever ?

Quel est ce souffle à révéler ?

Humanité pataugeante, en pleine métamorphose.

Le vers rampe encore et le cocon commence à pourrir.

Vas-tu enfin voler papillon ?

Avant que tes sens voraces aient dévoré la maison.

Quelle est cette raison, pourtant née de franches lumières,

Qui s’attelle à noircir nos horizons ?

Cruel aveuglement de la sapiens, qui sait,

Avant même de chercher ce qu’il y a à savoir,

Qui sème ses discours sans espérer de moissons

Et se résigne à la forme, semblant ne pas s’intéresser au fond.

 

La grâce est un don actif pour le semeur,

Qui dispense à tous vents une lumière qu’il ne saurait nommer,

Qui porte à la lumière des graines qui ne sauraient tromper.

La moisson vibre toujours si fort dans le chant des papillons.

Frère Céleste

Le soleil te parle,

A toi qui écrit ces lignes,

A toi qui les lit aussi.

C’est seul à seul dans la lumière,

Que l’on prends ses plus grandes décisions,

Seul à seul que l’on hurle ses choix,

Sa foi, à l’unisson de la raison.

C’est seul à seul dans la lumière,

Que l’on affronte ses démons.

Seul à seul que l’on chasse la présence

Qui empoisonne l’espèce.

Chacun a son combat à mener

Et les plus humbles ne cessent d’en témoigner.

Se regarder en face, au loin des masques qui s’effacent.

C’est seul à seul que l’on se libère de l’oppression

D’un monde où les puissants succombent

A l’esclavage de leurs passions.

Mais les ombres funestes sont impuissantes

Face aux chansons solitaires,

Elles qui scandent avec entrain et insistance

Les mots célestes de la matière.

 

Le soleil te parle

A toi et tous tes atomes,

Il te parle comme à un Homme.

Lorsque tu te perds,

Il te parle toujours,

Mais à celui qu’alors tu méconnais.

Il te parle d’amour

Pour attirer ton attention ;

Il te parle à rebours

Pour appeler ton ascension.

Le soleil t’aime mon frère céleste,

Et la délicatesse de ses caresses

S’infuse en tes veines comme un éther

Promettant la sagesse à l’espèce.

 

ML (2012)

 

Concrete Jungle

Un peu de calme dans le chaos agité de la cité ;

Rythme terrible qui détourne les âmes de leur asile,

Ronde débile qui forme à la servitude,

Course continue sur le carrousel des absurdes.

Les phares et les néons effacent la lumière

Et sous les paillettes, c’est la nuit qui porte

Les pas lassés des passants.

 

Un asile dans le bruit, un asile dans la nuit.

Abri pour mon cœur meurtri,

Refuge pour mon esprit assailli de nuisances

Et de messages qui perturbent sa voix.

Combien de forces contraires dansent

Et assiègent mes sens de leurs viles sciences ?

Chasser ces agressions en silences inspirés.

La Nature me manque en cette jungle de béton ;

Citadin fils de la Terre, je creuse mon chemin

Dans les sillons de l’éther.

La joie en mère compagnie,

La foi en mère de l’esprit,

Qui protègent ma danse et élancent mes sens.

 

Au loin, au plus profond de la galaxie,

Résonnent mes envies et s’effacent mes ennuis.

Au plus près, au cœur de l’atome,

Scintille le soleil des Hommes.

Science de l’espèce, chaleureuse lumière,

Qui disperse les ombres du béton

Et infuse en nos âmes sa sagesse.

La paresse embrasse mes sens,

Ravive mon essence et me porte à l’infini.

La bonté du révélé, la clarté de l’été,

Brillant même au cœur de nos hivers.

 

Un peu d’écoute, un peu de paix

Et l’essence abreuve nos veines de son miel enchanté.

La conscience à l’épreuve du fiel de l’Ombre à chasser.

A l’approche de nos vérités, elle s’anime et exprime

La clémence de nos entièretés.

Sur les chemins de la révélation, l’agitation dessine nos prisons,

Mais le mouvement immobile assure nos évasions.

Vision de nos Êtres connectés, maillages de la liberté.

Tous en lien dans l’indicible,

Ensemble nous sommes invincibles.

 

Le chant des anciens accompagne nos fées

Pour nous mener à la source de nos vérités.

Histoire ancienne et pérenne, Histoire des futurs,

Que l’on distingue à peine sous les brumes de nos peines.

Et pourtant c’est elle, toujours, qui prend le dessus

Et anime les dessous de nos existences.

C’est d’elle que provient l’eau qui abreuve nos rêves

Et ses échos fluides résonnent en nos fibres.

 

Elle est l’eau qui abreuve la Terre, sœur de notre espèce,

Partagée entre ses bouillonnements barbares

Et ses vapeurs délicates.

Brûlante et insaisissable, transportant ses messages,

Qui chassent les présages de la nescience prétentieuse.

Au plus profond des galaxies de nos atomes,

Elle vibre au rythme de nos transes sacrées.

Le verbe créateur s’abreuve de l’eau véritable pour grandir

Et bourgeonner en fleurs d’expérience.

Croissance continue adressée au soleil,

Présence continue dans nos éveils,

Transperçant les goudrons, fleurissent les bétons,

Sublimant ces masses d’alliages barbares.

 

Les fleurs de nos vérités démasquent

Les mensonges de ces sombres nuits éclairées

Par les glauques lumières de la vanité sapiens.

La clarté de nos origines ne saurait pourtant tromper

Sur la nature de nos destinées.

Esprits voués à une vie féconde en expériences profondes,

A même de révéler les dessous du grand mouvement.

Éternel, il nous invite à réaliser et dépasser

La finitude de nos enveloppes charnelles,

A nous parer d’étoiles pour prolonger nos ailes.

L’envol est quotidien pour les amants enchantés,

Qui chantent les refrains d’une prière à l’été.

 

ML (2012), London

Paix Eternelle

De contradictions en équilibres se libère la mémoire.
Il y a tant à désapprendre pour connaître sa vérité.
On parle de chemins, de quête, de révélation,
Mais aucun de ces mots ne suffit à nos Histoires.

Unique dans le temps et dans l’espace, chacun est son propre créateur.
A défaut de créer, on se nourrit et s’imprègne du substrat des autres :
D’un informe prêt-à-vivre qui refuse la mort dans sa fragile équation.
Trop d’inconnus pour résoudre les calculs des prisonniers ;
La connaissance de soi donne à la formule d’autres visées :

Suffisantes, car existantes, présentes à l’instant,
Ces visées défient les empires.
Sans peur aucune, elles effacent les doutes superflus,
Lorsque jaillit la source d’altérité,
La source de divergence qui porte en elle
Les semences des temps nouveaux.
Maintenant et pour toujours,
A rebours des temporalités construites par d’autres.

Les murs et les frontières apparaissent, disparaissent
Et se déplacent dans les conflits que se livrent
Les différents penchants de nos esprits.
En vue la paix éternelle.
La mort me direz-vous, l’au-delà ?
Aha, bien sûr, mais l’éternel est actuel par essence,
Ou alors il n’est pas.
Je ne sais pour vous, mais la paix m’aspire et m’inspire.
Certes mon esprit à ses raisons qui se querellent entre elles,
Mais de vérités en pardons que l’on livre à chacune,
L’esprit dessine sa paix à l’horizon.

Les multiples nations de songes, d’idées et de ressentis
Peuplant nos esprits ne trouvent la paix
Que dans une justice accordée à chacune,
Dans toutes leurs différences et ignorances,
Dans toutes leurs convergences et espérances.
Cette Loi s’applique à toutes les expressions de vie:
Poussières d’Etoile, poussières de Terre,
De chaque Humain à l’Univers.

Dans les Creux de mon Coeur

Chaque jour, parcourir les gouffres de l’âme,
Chuter dans les vertigineuses profondeurs
De la solitude accompagnée.
Par qui ? Par Quoi ?
Je ne saurais décrire la présence,
Qui s’impose dans les creux de mon cœur.

Chaque jour découvrir les failles de la mémoire
Et laisser transpirer les fragments d’une autre histoire,
Bien différente de ces confusions qui agressent l’esprit.
Une histoire libre de ses mouvements, libre dans ses élans,
Elle, dont les trajectoires se dessinent à coups
De songes et de pensées, de rêves et de volontés.

En deux mots tracer la vie : amour et oubli ;
En deux mots tracer la mort : sablier de l’espoir.
Le sable coule dans le sablier des incantations,
Comme pour rappeler qu’il est des sources
A découvrir et inventer dans nos déserts.

Qui pourrait être assez stupide
Pour croire que tout cela est vain ?
Quel esprit dérangé ne saurait voir
L’or que l’on affleure dans le vin ?
Le temps nous est conté pour retrouver la mémoire,
Le temps nous est donné pour transporter l’amour.

Chaque jour, parcourir les sommets de la conscience,
S’élever dans les vertiges d’allégresse
De la solitude accompagnée.
Par qui ? Par quoi ?
Je ne saurais décrire la présence,
Qui s’impose dans les creux de mon cœur.