A Rainbow

A Nature for mother,

A Sun as a father;

Humans are protected

Even if they don’t want

To be.

Life is proceeding,

Times are changing.

An eternal renewing

Is waiting for spirits.

The rain falls in

The heart of shadows,

But sun will ever shine

To show some rainbows.

La chute

La chute

Informer les masses, réformer les esprits,

Déformer l’espace, réinvestir la vie.

Doucement se glissent dans les cœurs assoupis ;

Rapaces s’immiscent, brisant les ressentis.

Filer, tomber sans fin, dans un puits sans fond

Et s’enfoncer enfin dans les limbes du son.

Sur un fil, sans filet, l’impact est prévu ;

On file sans regret, la chute du vécu.

Air d’orage

Air d’orage

Un orage me traverse,

Me déchire de ses rayons,

Mais une abondante averse

Succède à toute question.

Lorsqu’un air trop lourd me lasse

Et me pousse au délassement ;

Le temps domine l’espace,

Où dérivent mes sentiments.

Me déchargeant de l’écume

En des vagues lumineuses,

Traversant à coups de plume

La mer des pages rieuses.

Les brumes et la grisaille

De ces troubles et vaines humeurs

S’effacent dans les failles

Ensoleillées de mon cœur.

All we Are

All we are

Some lines in my mind

Are showing a beautiful country;

So many lies in life

Are attacking my full sincerity.

Proud to be a Man,

Don’t want to kill;

The animal, that I am,

Is looking for an aim.

I don’t know what,

I don’t know how;

I only know,

All we are.

Printemps

Printemps

Perte de l’esprit en
Ces étranges contrées ;
La porte de la vie,
En mélanges d’idées.

La guêpe dévoile le miel
De plantes sans trésor ;
L’abeille butine le fiel
Et porte réconfort.

Les lianes se tressent en la forêt
Si voluptueuse qui noie les peurs ;
Dans un printemps fleurissent leurs effets,
Portés par de tendres vers de frayeur.

Peace, Love and Freedom

Peace, Love and Freedom

Now…

Put a seed in your hand and

Eat the fruit of your work;

All you need is to sing and

Choose music for your soul:

Ever hear about peace?

Lose your pretensions,

Omit your jealousy;

Vacate your submission,

Extend your story…

And…

Feel what you can do,

Reveal what you are.

Ever consider yourself as an

Enemy that you must best;

Don’t bow to your defeat.

On the world of shadows,

Mature your hearth’s window.

End…

Lettres d’Or

Lettres d’Or

Ecrire sur la Nature,

Viser les lettres de son Or ;

Se contenter de ratures

Et se jouer de son décor.

Une lourde plume

Ne peut faire éclore

Les légères brumes

Qui offrent des trésors.

Mon encre pâle s’immisce

Dans les mailles d’une toile ;

La rosée se fait complice

De ce piège d’étoiles.

Dans leur danse les araignées

Filent, s’accordent aux lueurs ;

Alors que je perds mon épée,

Cette vaine ancre de malheur.

Attaché à mes mots,

Voler à la beauté :

Ce piège de voir si haut,

Quand joue la gravité.

Pâles ombres et forts reflets

Créent le délicat dégradé ;

Ma plume ne donne qu’un fait :

Douce poésie de l’été.

Eternelle lutte des sens,

Enfin transpirer leurs dires,

Pour tendre à la clairvoyance,

Que la mère nous inspire.

La platitude des pages,

Frappante face aux reliefs

Si riches des paysages

Elancés en leurs airs de nefs.

Piège du cocon

D’être terre à terre,

Noyé dans l’horizon,

Prétends m’en défaire.

Mais un indicible poison

Tue et ruine mes espoirs

De fol insecte de raison,

Contenté de seulement voir.

Le combat semble bien vain,

Mon expression détruit

La plénitude de l’airain

Inexplicable de ces vies.



Sur la route

Sur la route

Je suis sur une route, mais laquelle ?

Sans doute a-t-elle une forme de pucelle.

Je déflore ce beau sentier inconnu,

J’en explore les eaux et les fleurs imprévues.

De détours en retours, jamais serais lassé

Des méandres d’amour, qui bordent les fossés.

Le sol se dérobe sous les pas assurés,

S’envolent les tombes sous le ciel d’été.

Lame du temps

Lame du temps

Ame intemporelle, mais soumise

A une perpétuelle attaque ;

Fine lame de l’horloge incise

Le bien-être d’esprits opaques.

Ame en recherche de légèreté,

Vise à se dégager des pesanteurs.

Sans cesse s’enivre dans son été,

Pour un jour enfin dominer la peur.

Ame tordue, sans fin se découpe

Dans l’étrange labyrinthe du temps ;

Bientôt goûte à toutes les coupes,

Tant le vin, que les larmes du destin.

Y’a une Terre…

Y’a une Terre…

Y’a des fleurs, qui

Brûlent au soleil

Et des senteurs, qui

Empestent au réveil.

Y’a trop de bouleaux,

Qui crèvent en forêt.

Y’a quelques oiseaux,

Qui rêvent en un trait.

Y’a la belle Nature,

Qui pousse ses cris.

Y’a tous ces mauvais charmeurs,

Qui moquent la vie.

Y’a des Hommes dans un pré,

Qui fument leur douleur.

Y’a des Etres égarés,

Qui se noient dans l’erreur.

Y’a des saisons, rappelant

Quelque renouveau.

Y’a des âmes n’attendant,

Qu’un envol d’oiseau.

Y’a un noir château,

Qui marque ses ombres ;

Y’a de durs barreaux,

Qui masquent les arbres.

Y’a des rumeurs,

Qui noient la clarté,

Portant des couleurs

Pâles au coucher.